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Les chants de Maldoror : œuvre de génie

La page couverture du livre.
Les chants de Maldoror par le Comte de Lautréamont.PHOTO : Poche-club, Belfond
Publié le 7 avril 2019

Pour Olivier Kemeid, directeur artistique du Théâtre de Quat'sous, Les chants de Maldoror est un grand diamant noir de la littérature française, à mi-chemin entre la prose et la poésie. Il l'a découvert à 16 ans, et cette lecture l'a bouleversé. Son auteur est un tout jeune homme, presque adolescent : Isidore Ducasse, qui a signé sous le nom de comte de Lautréamont.

Ces écrits, difficiles à résumer, gravitent autour de Maldoror : un personnage torturé, maléfique, sans morale ni dieu. Les chants de Maldoror ont été censurés, accusés qu'ils étaient de présenter aux jeunes un modèle négatif. Mais, au contraire, cette œuvre du 19e siècle a été précurseure du mouvement surréaliste, et Olivier Kemeid la recommande à tous les adolescents. Ces derniers seraient même mieux outillés que les adultes pour l’accueillir, avec ses métaphores inattendues, son mépris des codes moraux et son anticonformisme.

Référence :

Les œuvres complètes incluent Les chants de Maldoror ainsi que des lettres et des essais poétiques (Poésie I et II).
Gallimard, avec sa collection NRF/Poésie, est l’édition de référence (avec une très belle préface de Le Clézio).

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