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Le nombre de loups présents en France a bien été sous-évalué. C'est ce qu'avaient dénoncé les organisations agricoles majoritaires, le 3 juillet dernier, rapporte Le Figaro. Selon un premier communiqué de la préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, « le bilan […] pour l'hiver 2022-2023 […] établit une estimation provisoire à 906 loups, soit un chiffre stable par rapport à l'an dernier [921 loups] ».
Chaque année, l'estimation de la population de loups dans le pays est très attendue par les éleveurs et les associations de défense de la nature. Mais l'actualisation des chiffres cet été donne raison aux éleveurs et aux chasseurs. Le préfet référent Jean-Paul Celet explique qu'« après prise en compte des analyses génétiques, le chiffre provisoire 2023 s'élève à 1 104 individus […]. Par ailleurs, l'estimation définitive de la population de loups pour 2022 s'élève à 1 096 individus, soit 175 individus de plus par rapport aux premières estimations ».
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Revoir la méthode de calcul
Autre contradiction soulevée par ces nouveaux chiffres, la population lupine n'est pas en diminution mais bien en hausse, contrairement aux affirmations des pouvoirs publics. « Il faut revoir la méthode de calcul pour le prochain Plan national loup actuellement en négociation pour ne pas avoir des estimations incohérentes à quelques semaines d'intervalle », insiste Claude Font, éleveur de brebis en Auvergne-Rhône-Alpes, président de la Fédération nationale ovine (FNO).
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Le loup gris est protégé dans l'Union européenne. Mais des tirs sont prévus à titre dérogatoire, en dernier recours, pour protéger les troupeaux. L'estimation de la population lupine permet de définir le nombre maximum de loups pouvant être éliminés chaque année. Le loup étant un animal sauvage vivant sur de grandes étendues, sa population ne peut être comptée précisément et est donc estimée sur la base d'indices (observation visuelle, empreintes, déjections…) à partir desquels l'Office français de la biodiversité (OFB) publie une fourchette d'estimation.
Les grandes lignes du prochain Plan loup (2024-2029) sont attendues à l'automne. Les éleveurs comptent obtenir un maximum de concessions dans ce dossier complexe et politiquement sensible.
On nous dit que le loup a été réintroduit pour rééquilibrer la bio-diversité et notamment lutter contre la prolifération des sangliers ou des cervidés.
Mais pas pour attaquer et se nourrir des brebis et autres animaux d'élevage. 1200 brebis auraient été tuées par les loups en 2022... Les loups ne sont pas stupides, ils ont très bien compris que leurs proies avaient peu de moyens de se défendre et qu'en pratique, ils ne risquaient rien.
Cette situation est bien sûr très choquante, car la réintroduction du loup ne remplit pas sa fonction de bio-diversité, par contre elle perturbe très gravement tout le secteur de l'élevage.
Il est donc évident qu'il faut autoriser les bergers et les éleveurs à tirer chaque loup qui s'approche de leur troupeau. Les loups ne sont pas stupides, ils comprendront très vite qu'ils ne doivent pas attaquer les animaux d'élevage.
Guerre en Ukraine, réchauffement climatique, canicule, mega giga feu, Covid, Zemmour, bacterie amibe tueuse, moustique tigre... Il ne manquait plus que ça ! Merci Le Poing !
C'est pourtant simple, faut leur donner des poneys à bouffer, Uursula VDL vient d'en faire la démonstration. CQFD.
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